GIORGINO

Publié le par Pénéloppe Eddo

*Edit mardi soir à 22h45 : article à savourer à fond : le site DVDrama a retiré sa critique du DVD dans la journée même ;) un record de rapidité toute catégorie confondue !!! *


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Le site DVDrama a reçu le coffret Giorgino et propose cette petite critique : 

Le dvd de Giogino propose en guise de supplément un making-of d’environ une demi-heure où l’on peut découvrir des images rarissimes du tournage. Il s’ouvre et se referme avec les paroles de Mylène Farmer qui avoue d’emblée ne pas avoir revu l’objet bizarroïde depuis 14 ans. Elle ne se souvient pas du tournage. Juste de l’atmosphère, les paysages enneigés, la sensation de froid qui ne l’a jamais quittée. Elle décrit le film comme «atypique, onirique, désespéré et novateur, envisageable comme un conte qui se termine tragiquement». C’est aussi une vraie rareté longtemps introuvable en France dont les images hantent l’esprit de celui qui la regarde. L’important n’est pas de comprendre mais de se laisser porter par le flot de sensations et ses propres émotions. Le voyage est sensoriel, sinueux, bizarre, inconfortable, intrigant, esthétisant, fascinant. Si on accepte le vertige, c’est fantastique. Au propre comme au figuré. 
Dans le making-of disponible sur le dvd de Giorgino, illustré de manière poétique avec des interventions du réalisateur, des deux acteurs principaux, du chef-opérateur, agrémenté d’images hallucinantes et rarissimes du tournage à l’époque, Laurent Boutonnat concède que s’il avait dû faire Giorgino aujourd’hui, il n’aurait pas procédé de la même façon. S’il n’y avait pas cette nécessité de le faire à cette période, le film n’aurait jamais existé. Il a demandé un tel investissement physique que tout ceux qui y ont contribué s’en souviennent comme si c’était hier. Son économie et la manière dont il s’est monté demeurent aujourd’hui irrationnelles. A l’image du résultat final, totalement «autre». Tel quel, cela relève de l’exploit. A l’origine du projet, une fascination mystérieuse. Laurent Boutonnat aimait beaucoup le mot «Giorgino» qui en italien est le diminutif de Giorgio (petit Georges). Cela convenait pour raconter l’histoire d’un enfant qui est sans arrêt «pris» par les autres. Avec le chef-opérateur Jean-Pierre Sauvaire, le réalisateur a regardé de nombreux films et pensé aux directions artistiques en se basant sur une histoire qu’il qualifie lui-même d’«étrange» sans donner plus d’indications sur ses influences. C’est l’un des points faibles du making-of qui s’attarde essentiellement sur les contraintes techniques et le choix des acteurs à défaut de creuser les degrés de lecture, les symboles gothiques, les références chéries de l’auteur. A tous points de vue, certaines informations manquent. Détails accessoires qui n’entachent pas la rareté des images de tournage. Ça procure cette impression vertigineuse d’y être alors que le film paraît très austère, confidentiel. A priori loin de tout circuit traditionnel et promotionnel.
La suite ici : 
http://www.dvdrama.com/news-23068-dossier-giorgino-test-dvd.php
http://www.dvdrama.com/rw_fiche-8883-.php

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Publié dans lachouetteblanche

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S
quand j'etais voir ce film au cine on etais 2 dans la salle tous le monde trouver ce film merdique expliquer moi pourquoi maintenat c'est  un film culte 
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C
Vivement que j'ai ce bijou entre mes mains! (aaaah le making of
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R
J'ai hâte, j'ai hâte, j'ai hâte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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